Les spectacles de Danse de l’Opéra de Rouen 2013-2014

Spectacles de danse, Opéra de Rouen, saison 2013 2014

 

 

Synchronicity / Carolyn Carlson, Mardi 12 novembre 2013

Pièce pour 9 danseurs.Chorégraphie Carolyn Carlson

Carolyn Carlson, lectrice de Jung, établit une connexion entre l’inconscient des spectateurs et les artistes sur scène. Avec la complicité de ses danseurs, elle exprime sa perception sensible et éclairée des événements qui bouleversent une vie. Sur le plateau, les interprètes explorent les eaux profondes du danger, de la rébellion, de l’amour, de la perte, du regret, de la folie, du départ. Leurs élans se mêlent à des séquences cinématographiques.

 

Continu / Sacha Waltz, vendredi 29 et samedi 30 novembre 2013

Pièce pour 24 danseurs. Chorégraphie Sasha Waltz. Compagnie Sasha Waltz.

Dans Continu, les énergies des 24 danseurs interrogent tour à tour le groupe, le couple et l’individu. Sasha Waltz choisit notamment une musique d’Edgar Varèse, compositeur visionnaire. Dans la pièce, on détecte le goût prononcé de l’artiste pour l’architecture par un dialogue entre l’espace et les corps qui explore la continuité des forces inépuisables de la nature. De grande ampleur, Continu mêle les effets de groupe, croise les lignes et télescope les rythmes.

 

Resin, Meyer / Alonzo King, lundi 9 décembre 2013

Pièce pour 12 danseurs.Chorégraphie Alonzo King. création 2011.

Conjuguant technique classique et lecture personnelle, Alonzo King projette ses interprètes dans une danse visionnaire à l’articulation impressionnante des corps. Resin est une pièce émergeant d’une histoire interculturelle vive à partir de musiques séfarades. Quant à Meyer, elle illustre le besoin de rencontre du chorégraphe avec des artistes de disciplines différentes. Inventive, sensuelle, vibrante, la danse d’Alonzo King crée des ponts entre tradition et modernité.

Meyer est subventionnée par le « Don National pour les Arts», la fondation « Bernard Osher » et le fonds de la famille « Lisa and John Pritzker ».

 

Grand Hôtel / Josette Baïz, mardi 7 et mercredi 8 janvier 2014

Pièce pour 10 danseurs. A partir de 8 ans. Compagnie Grenade.

Après Gare centrale, présenté il y a deux ans, les dix danseurs de la Cie Grenade posent leurs valises au Grand Hôtel. Tantôt surréaliste et paradisiaque avec son mobilier moelleux et rebondissant, ce lieu invite au rêve et à la légèreté. Tantôt revêche et terre-à-terre avec son mobilier abrupt, il devient un endroit terrien où l’attraction du sol est inéluctable. Avec humour, les interprètes revisitent les lois de l’apesanteur dans des synergies rythmiques et explorent l’espace de façon sensorielle.

 

Rayahzone / Ali & Hèdi Thabet, mardi 11 février 2014

Pièce pour 3 danseurs et 5 musiciens. Chorégraphie Ali et Hèdi Thabet.

Avec Rayahzone, les frères Thabet, danseurs et circassiens belgo-tunisiens, présentent leur première création. Dans une cour intérieure d’Afrique du Nord, trois hommes dialoguent au son de chants soufis, interprétés en direct par cinq chanteurs. Leur mouvement se construit sur un langage physique et intense. Le spectateur est invité à dépasser le cadre simplement dépaysant de ce voyage pour entrer au cœur d’une quête spirituelle.

 

Clear Tears, Troubled waters / Thierry Smits, mardi 18 février 2014

Pièce pour 7 danseurs et 3 musiciens. Chorégraphie Thierry Smits. Compagnie Thor

En prenant comme motif la mélancolie dans notre société, Thierry Smits, chorégraphe belge, établit des transpositions formelles d’états d’âmes à partir du regret anticipé de ce qui est en train de disparaitre. Son spectacle exutoire tient dans une forme de catharsis collective. Dans ce propos à la noirceur assumée, se dessinent des élans d’optimisme. Les nouvelles formes de solidarité possibles mettent l’accent sur l’urgence d’espérer.

 

Tragédie / Olivier Dubois, mardi 1er avril 2014

Pièce pour 18 danseurs. Chorégraphie et décors Olivier Dubois. Compagnie Olivier Dubois.

Tragédie fut créée au Cloître des Carmes lors du Festival d’Avignon 2012. Olivier Dubois y décrit une humanité aveuglante, éblouissante et assourdissante. Neuf femmes et neuf hommes exposent un état de corps originel. En se fondant, ils disparaissent au point que l’on distingue que des masses en mouvement dans un élan archaïque. Une communauté humaine transcendée sort de ce tumulte tellurique. Les danseurs évoluent nus durant le spectacle.

 

Yo Gee Ti / Mourad Merzouki, jeudi 10 & vendredi 11 avril 2014

Pièce pour 10 danseurs. Chorégraphie Mourad Merzouki. Compagnie Käfig.

Mourad Merzouki aime faire évoluer le hip-hop et cultiver des alliances inattendues. Dans Yo Gee Ti, il rassemble des danseurs de hip-hop français et des danseurs contemporains taïwanais. Métissage et tissage apparaissent comme les maîtres-mots du spectacle, né de la rencontre du chorégraphe avec Johan Ku, célèbre styliste taïwanais. Les créateurs conçoivent des costumes sculpturaux en laine qui contraignent les corps et exigent une gestuelle renouvelée.

 

Eaux Fortes / Emmanuelle Vo-Dinh, jeudi 17 avril 2014

Pièce pour 4 danseurs et un piano. Chorégraphie Emmanuelle Vo-Dinh. Piano Vanessa Wagner. Le Rive Gauche à saint Etienne du Rouvray.

Emmanuelle Vo-Dinh choisit d’explorer l’univers masculin en convoquant la figure du solo et livrant quatre portraits d’hommes à des âges différents de la vie. Telle une aquafortiste, elle offre quatre gravures d’interprétation dans lesquelles on retrouve de nombreuses reférences picturales. Elle crée un espace libre où les frontières entre la réalité et la fiction sont tenues et ou l’alchimie de la musique et des corps oscille entre figuration et abstraction.

Toutes les informations sur les spectacles de danse de la saison 2013-2014 à Rouen Ici.